Être cycliste au quotidien, c’est non seulement adopter une démarche écologique et saine, mais cela peut aussi se révéler économiquement intéressant. Comment ? Grâce à l’indemnité kilométrique vélo (IKV) notamment. Parcourons ensemble le chemin législatif de ce dispositif favorisant le vélotaf.
L’essentiel sur l’indemnité kilométrique vélo (IKV)
Qu’est-ce que l’IKV ?
L’Indemnité Kilométrique Vélo, ou IKV, est une mesure incitative mise en place par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Elle vise à encourager l’utilisation du vélo pour les trajets domicile-travail en compensant financièrement les frais engendrés.
Taux et calcul de l’IKV
Le taux de l’IKV fixé par le décret n°2016-144 du 11 février 2016 est de 0, 25 euro par kilomètre. Le calcul s’effectue ainsi : nombre de kilomètres parcourus aller-retour x jours travaillés x taux IKV. Cependant, cet avantage est plafonné à 200 euros par an et par salarié.
Avec ces informations essentielles en tête, poursuivons notre exploration des dispositifs d’aide aux employés cyclistes en abordant le forfait mobilité durable.
Comprendre le fonctionnement du forfait mobilité durable
Définition du forfait mobilité durable
Le forfait mobilités durables, anciennement appelé indemnité kilométrique vélo, est une aide financière que peuvent proposer les employeurs à leurs salariés qui se rendent au travail en vélo ou en covoiturage. Mis en place par la loi d’orientation des mobilités, il remplace l’IKV depuis 2020.
Montant et conditions du forfait mobilité durable
Ce forfait peut aller jusqu’à 500 euros par an et par salarié. Il est exempt de cotisations sociales et fiscales pour l’employeur et le salarié, dans la limite de ce plafond. Il peut être cumulable avec la prise en charge de l’abonnement transport en commun.
L’intérêt financier est certain, mais quelles sont précisément les conditions pour bénéficier de ces aides ?
Les conditions pour bénéficier de l’IKV et du forfait mobilité durable
Conditions d’éligibilité à l’IKV
Pour être éligible à l’IKV, plusieurs critères doivent être respectés : être salarié du secteur privé ou public non indemnisé pour ses déplacements domicile-travail, utiliser un vélo ou un vélo à assistance électrique, parcourir une distance minimale.
Conditions d’éligibilité au forfait mobilité durable
Pour le forfait mobilité durable, les conditions varient : il faut être salarié du secteur privé ou agent public, utiliser un mode de déplacement considéré comme « durable » (vélo, covoiturage), et l’employeur doit instaurer ce dispositif dans son entreprise.
C’est bien beau tout ça me direz-vous, mais quels sont réellement les avantages et limites de ces indemnisations vélotaf ?
Avantages et limites de l’indemnisation vélotaf
Bénéfices de l’IKV et du forfait mobilité durable
Les principaux bénéfices de ces dispositifs sont multiples : incitation à l’utilisation de modes de transport plus respectueux de l’environnement, contribution à la réduction des émissions polluantes et des embouteillages, soutien financier pour les salariés cyclistes.
Inconvénients possibles avec ces indemnités
Cependant, certains inconvénients peuvent être pointés : une mise en place non obligatoire par l’employeur, un plafond annuel qui peut être rapidement atteint pour les grands trajets quotidien, une méconnaissance des dispositifs par les salariés et employeurs.
Après avoir balisé le chemin législatif du vélotaf compensé financièrement, faisons un court bilan.
Le vélotaf séduit de plus en plus de Français, encouragés par des dispositifs incitatifs comme l’IKV et le forfait mobilité durable. Si certaines conditions d’éligibilité sont à respecter, ces aides représentent indéniablement un soutien financier non négligeable pour les cyclistes quotidiens. Cependant, leur mise en place reste à la discrétion de l’employeur et une information plus large doit être réalisée pour favoriser leur généralisation.
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